L'Atelier-Philosophie

de  la  maternelle  au  collège

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JE N'AI PAS ENCORE FAIT LE CHOIX DE CETTE PRATIQUE, COMMENT ME DÉTERMINER ?

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Qu'est-ce que l'Atelier-Philosophie ?

Je veux essayer un peu chaque méthode. Quel conseil me donneriez-vous ?

Que trouve-t-on dans les instructions officielles ?

Peut-on aborder cette pratique en maternelle ?

Peut-on pratiquer quand on est enseignant spécialisé, quand on appartient à un réseau d'aide ?

Existe-t-il d'autres courants de philosophie pour enfants en France ?

Quel est l'historique de cette pratique ?

Quelle est la différence entre " communauté de chercheurs philosophes de la maternelle au collège ", " moments philo " et " Atelier-Philosophie AGSAS ?


Quel est le protocole ?

A l'école on manque de temps pour tout :et je ne vois pas comment faire pour rajouter une activité suplémentaire...

Est-ce suffisant d'être instituteur ou professeur d'école pour pouvoir dominer le sujet ?

Une transcription de séance en grande section "Les rêves"

 

 



Qu'est-ce que l'Atelier-Philosophie ?

L'Atelier-Philosophie est une pratique innovante, du courant des " préalables à la pensée philosophique ". Elle est définie par des fondements et un protocole spécifique.
Autres noms pour cette pratique :
- " communauté de chercheurs philosophes de la maternelle au collège ",
- " moments philo "
- " Atelier-Philosophie AGSAS ".

Fondateurs : Jacques Lévine et Agnès Pautard, (1996), puis Dominique Sénore.

Jacques Lévine a été formé à la psychogénétique par Henri Wallon. Il est psychanalyste, docteur en philosophie. Il a fondé l'Association des Groupes de Soutien Au Soutien (AGSAS), et la revue : " Je est un autre ".

Agnès Pautard est enseignante, maître formateur à l'IUFM de Lyon..

Dominique Sénore était, en 1996 , Inspecteur de l'Education Nationale, dans l'AIS.

Sens de l'activité :
La fréquentation des énigmes de la vie, le partage en groupe du questionnement sur une thématique universelle et sur un mode non scolaire, favorisent deux expériences :
- la rencontre avec le sentiment d'universalité, d'appartenance à l'espèce humaine, et le désir de contribuer à son amélioration,
- ET la découverte de sa capacité à penser, et à penser de façon personnelle, authentique, en son nom propre. Cette expérience est désignée par le terme de " cogito ".
Le respect de la personne, les questions des enfants et une parole horizontale dans le groupe sont au cœur du dispositif. L'enseignant est le garant du cadre, et adopte uneposture spécifique.


Se reporter à l'article "Qu'est-ce que c'est ?" du sommaire.

 


Je veux essayer un peu chaque méthode. Quel conseil me donneriez-vous ?

L'Atelier-Philosophie n'est ni une méthode, ni une recette.
Les enfants ne sont pas des cobayes.

Ils ont besoin de vérité, de temps, et de cohérence.
Respecter leur personne, et donc leur rythme propre, c'est leur permettre de construire du sens.

Notre objectif vise tous les élèves, en tant qu' êtres en quête de leur singularité.
Il vise tous les enfants dans leur désir de grandir, de comprendre le monde et de le construire.

C'est pour cela que cette pratique, qui est de l'ordre de l'expérience, nécessite de la régularité et s'appuie sur le long terme.

Les enfants pensent " pour de vrai ".
Si vous commencez, faites-le jusqu'au bout, sinon cela n'a pas de sens.

Par contre, si vous voulez engager les élèves dans des exercices concernant " l'outil à penser ", "le débat contradictoire" , l'enjeu ne sera pas du tout le même. Cette approche convient à des élèves qui savent ce que penser veut dire.
Présenter trop tôt le débat systématique n'aurait_il pas pour conséquence d'entraver voire de bloquer la pensée chez certains élèves ?
Informez_vous, il existe différentes méthodes et façons de voir.

 


Que trouve-t-on dans les instructions officielles à propos de la philosophie à l'école primaire?

Rien, puisque la discipline « Philosophie » apparaît au programme de la terminale seulement.
C 'est alors un enseignement, dispensé par un professeur formé spécifiquement.
Il y a donc un programme, des évaluations et un enjeu (le baccalauréat).

Les collégiens et les écoliers ne sont donc pas concernés par la philosophie en tant que discipline.

 


Peut-on aborder cette pratique en maternelle ?

Initialement, en 1996, notre pratique s'intitulait : " une communauté de chercheurs philosophes de la maternelle au collège ".
Effectivement, le protocole est le même de la grande section au collège.
Les fondements sont valables quel que soit l'âge des élèves.

Dans le protocole, nous pribilégions les questions des enfants.
Certains enfants expriment leur curiosité, posent des questions existentielles avant la grande section. Mais pour la majorité, c'est un peu tôt.
Pour les sections de petits et moyens, il est intéressant de faire vivre en classe le plaisir d'un " parler ensemble " et de les familiariser avec une question, et une attitude de chercheur. L'utilisation du bâton de parole, de la boîte à parole … peut les aider à découvrir et comprendre les règles conversationnelles.
Pour conclure, le dispositif est vraiment adapté et opportun à partir de la grande section.
Aller à Témoignages


Peut-on pratiquer quand on est enseignant spécialisé, quand on appartient à un réseau d'aide ?

Oui et non !
Non dans le long terme, car cette pratique n'est pas une spécialité !
Elle est du domaine de l'enseignant " généraliste " !

Oui dans le court terme.
Cette pratique est une médiation, et à ce titre, constitue un enjeu décisif pour la réussite scolaire pour TOUS les enfants, et donc,a fortiori,pour les élèves en " souffrance scolaire ".

Si vous êtes enseignant spécialisé, vous êtes concerné par cette pratique, comme tout enseignant, et vous pouvez choisir cette activité comme action de prévention précoce primaire.
Si cette pratique est pour vous une parmi d'autres pratiques de médiation, ne la banalisez pas ...Ne l'instrumentalisez pas non plus ... Car alors l'Atelier_Philosophie deviendrait inopérant et non crédible.
En effet, ce n'est pas un dispositif thérapeutique, ce n'est pas un dispositif pour faire un diagnostique sur les élèves, ce n'est pas une recette miracle pour transformer le climat de la classe, ce n'est pas un dispositif pour décharger l'enseignant.

Soyez lucide sur la demande d'aide de l'enseignant, et sa motivation.

Dans un premier temps, vous élaborerez ensemble le projet pédagogique, qui consiste à déterminer les modalités pratiques de mise en oeuver, en ajustant les variables.
Si l'Atelier_Philosophie n'a pas de programme,donc pas de contenu (puisque ce n'est pas un enseignement), il y a un cadre bien particulier qui nécessite une réflexion préalable.
Vous apporterez, vous, toutes les informations théoriques, fondements, et protocole (qui est constitué d'invariants, favorisant l'émergence d'une pensée authentique pour tous).Il vous fera confiance, et c'est vous qui mènerez les séances un certain temps, en sa présence.

Les échanges que vous aurez en fin de séances amorceront une deuxiéme étape de votre travail, où vous lui passerez le relais.
Comme vous-même avez été formé et restez en contact avec nous, vous serez à même de suivre l'expérience et repérer les difficultés, et les dérives au fur et à mesure.
Si vous le pouvez, vous favoriserez la mise en place d'un groupe de parole entre enseignants, animé par un formateur, sur un parcours de formation de circonscription : c'est le troisième temps du protocole ...
Au demeurant, si cet enseignant veut pratiquer, comme tout autre enseignant, il lui sera nécessaire de se former (lecture, rencontres, stages ...).


Il n'est pas nécessaire d'appâter les enseignants avec des arguments sensationnels ... Ils constateront les effets de visu s'ils n'attendent rien ...
. Effectivement, comme l'Atelier-Philosohie aide aide TOUS les enfants dans leur construction identitaire. il aide indirectement les enfants en difficulté, même si tel n'est pas son objectif.
Les enfants qui ne réussissent pas scolairement sentent qu'ils ne comptent pas beaucoup.
Ils se sentent dévalorisés.
Ils adoptent des comportements limites.
Ils ont besoin de se construire une identité positive, sans avoir peur d'être évalués.
L'estime de soi leur viendra au sein du groupe de pairs, car ils seront hors du jugement de l'enseignant.
Elle leur viendra par le fait qu'ils sont tous interlocuteurs valables, reconnus dans leur désir de comprendre le monde, de partager ce qu'ils sont.
L'aide que vous leur apporterez n'est pas individualisée.
Elle repose sur la dynamique du groupe, sur la dynamique du mouvement de la pensée dans le groupe.
L'expérience montre que la motivation, stimulée par cette pratique, favorisera, pour eux aussi, l'entrée dans les apprentissages.

 



Existe-t-il d'autres courants de philosophie pour enfants en France ?

Oui, il existe plusieurs courants de philosophie pour enfants.
Brève présentation : la philosophie pour enfants est née au Québec, où Matthew Lipman, donne, depuis plus de 30 ans, une place de choix à la pensée de l'enfant.
Là_bas, c'est un enseignement dans le cadre officiel des programmes, avec livrets des élèves, et manuel méthodologique pour le maître.
Celui-ci oriente les élèves vers un travail de conceptualisation. Sa position sera de susciter la confrontation de thèses, leur comparaison, la possibilité d'alternatives, et l'examen des conséquences.
Son principe est de dire que nous sommes d'abord dans l'opinion, et qu'il faut donc forcer la pensée à prendre conscience de ses limites.
Quel est l'intérêt de cette position ? c'est de montrer qu'apprendre, c'est accepter qu'on ne sait pas.
Nombreux ouvrages.

En France, différents courants et pratiques s'inventent, et sont présentés en particulier lors de colloques officiels au sein de l'Education Nationale, ou de manifestations diverses.
La philosophie " pour enfants " est à la mode, et il existe de nombreux enseignants qui cherchent vainement des informations précises, et qui bricolent par eux-mêmes.

Si vous voulez en savoir plus, lisez :
- Michel Tozzi, qui vise la formation à l'aptitude à débattre, avec effets sur la citoyenneté, le respect, la parole.
- Anne Lalanne, qui structure les échanges sur le modèle socratique, avec guidage maximal de l'enseignant qui reformule et synthétise. Ce travail sur l'argumentation, la langue, les notions et les problématiques, exige un niveau d'expertise chez l'enseignant
_ Jean Charles Pettier (Chroniques Sociales)

Il faut aussi mentionner les démarches de :
- Jacky Caillet, qui pratique une activité ciblée sur l'apprentissage de la langue.
- Sylvain Connac qui se réfère aux codes sociaux. Pour lui, la personne citoyenne et singulière donne son avis dans le cadre de règles. L'enseignant apporte le dispositif, il est éducateur par la philosophie.
- Jean-François Chazerans, Gilles Geneviève, …

Voir aussi du côté des courants pédagogiques comme le GLEM …


Quel est l'historique de cette pratique ?

Se reporter au site


Quelle est la différence entre " communauté de chercheurs philosophes de la maternelle au collège ", " moments philo " et " Atelier-Philosophie AGSAS " ?

Il n'y en a pas !
C'est la même pratique.
Ces différents noms sont apparus en cours de recherche.
Vous les trouverez dans les différents articles ou publications, assortis du nom des fondateurs : Jacques Lévine et Agnès Pautard, (1996), ainsi que Dominique Sénore.

L'Atelier-Philosophie est une pratique innovante, du courant des " préalables à la pensée philosophique ".
Elle a aussi été désignée comme appartenant au courant psychanalytique, mais la formule n'est pas revendiquée par les fondateurs.


Quel est le protocole ?

1 Rappel du protocole, valable de la grande section de maternelle au collège.

Ce protocole pose les invariants, qui garantissent l¹émergence d¹une pensée authentique, engagée, responsable, au sein d¹un groupe d¹enfants, respectées en tant que personnes, et considérés comme des interlocuteurs valables, tous pairs, et co-chercheurs. Les conditions du déroulement des séances sont explicitées en classe. Les séances sont introduites rituellement. La confidentialité est respectée au niveau des transcriptions, s¹il y a affichage des transcriptions pour les parents. Par contre, la parole du groupe n¹est pas secrète, elle appartient à tous. Chacun est invité à dire ce qu¹il veut bien dire. L¹enseignant est garant du cadre. Il a réfléchi à son projet pédagogique, en posant l¹Atelier-Philosophie, ses fondements et son protocole comme une médiation par la pensée. Il a réglé au préalable toutes les modalités pratiques concernant la pratique de l¹Atelier-Philosophie dans sa classe à lui.

Protocole :

- Il comporte trois temps. Deux temps distincts, successifs ou non, avec les élèves :
* 10 minutes pour le premier temps où l¹enseignant reste absolument silencieux. Ce temps est un temps de dialogue, enregistré, où chacun pourra faire l' " expérience d¹être à la source de sa pensée ".
* 10 minutes pour le deuxième temps, qui est un temps de ré écoute partielle de la cassette, pour favoriser des réactions et des positionnements. L¹enseignant accompagne discrètement.
Le troisième temps, entre enseignants, permet un suivi de la pratique et des échanges avec un formateur, quand il est possible de l¹organiser.
- Une question de type philosophique est proposée par l¹enseignant ou par les enfants ; elle n¹est pas liée à l¹actualité. Les questions des élèves sont recueillies dès le premier jour.
- Les séances sont régulières, se déroulent toute l¹année
- Tous les enfants participent Pas de niveau d'expertise en philosophie pour l'enseignant.

Variables :
- le mode d¹enregistrement du temps n° 1 (le magnétophone est vivement conseillé)
- le mode de présentation de l¹Atelier-Philosophie (phrase rituelle introductive, affichage du protocole, rappel des règles de vie de la classe, phrase pour clore ) ;
- le rythme de la séance (temps de silence pour la réflexion, voire d¹écriture, avant d¹ouvrir le micro ; temps de retour entre les deux temps forts pour retrouver la question initiale ; temps après pour prise de notes personnelles, dessin ) ;
- la durée : 30 minutes sont suffisantes si les deux temps se succèdent (5 pour la préparation, 2X10 pour les deux temps, et 5 pour le recueil des questions), sinon moins (15 minutes), ou plus .. .
- le " marquage " de la durée de la séance (cassette de 10 minutes, usage d¹un minuteur )
- le mode de circulation du micro pour donner la parole ;
- le mode de recueil des questions des élèves et leur tri (carnet, boîte aux lettres, dictée à l¹adulte , temps spécifique de collecte ou non ) ;
- le type de trace dans la classe (cassettes à réécouter, transcriptions des séances ) ;
- la date de la première séance ;
- la fréquence (hebdomadaires,tous les 15 jours) ;
- le mode de regroupement des élèves (classe entière ou demi groupe) ;
- la participation d¹un collègue (enseignant spécialisé qui peut proposer cette pratique et monter le projet pédagogique avec l¹enseignant) ;
- la disposition des élèves (en cercle, à leurs place, dans un autre lieu )


A l'école on manque de temps pour tout et je ne vois pas comment faire, même si je suis d'accord avec les principes.

Alors il est trop tôt pour vous de vous engager.
Vous trouverez le temps quand vous serez prêt.
Je peux cependant vous dire que l'Atelier-Philosophie n'est pas une matière en plus, car ce n'est pas un enseignement.
Il n'y a pas de philosophie au programme de l'Ecole Primaire.
Donc pas d'évaluation, pas de progression, pas de préparations, pas de niveau d'expertise en philosophie pour l'enseignant.
Cette activité est une médiation, c'est_à_dire que c'est un détour pédagogique pour favoriser l'entrée dans les apprentissages.
Peut-être en utilisez-vous dans votre classe : correspondance scolaire, théâtre, marché de connaissance …
C'est ce qui donne envie aux élèves de s'impliquer, de faire des liens, de construire du sens.

L'Atelier-Philosophie est du même ordre, sauf que le projet n'est vraiment pas banal !
Grâce à la confrontation à des énigmes de la vie, ensemble, sur un mode non scolaire, il réalise deux objectifs :
- permettre à chaque élève de faire l'expérience d'être à la source de sa pensée, pour à long terme prendre l'habitude de penser Sa vie,
- ET permettre à chacun de partager le sentiment d'appartenance à l'espèce humaine, tout en contribuant à son amélioration.

Personne ne peut vous contraindre, ni vous convaincre.
Il est maintenant de votre militance pédagogique, de votre responsabilité d'enseignant, de personne, de citoyen de vous engager ou non sur ce chemin.
Informez vous, rencontrez des praticiens ...
Nous vous disons juste que c'est possible.


Est-ce suffisant d'être instituteur ou professeur d'école pour pouvoir dominer son sujet ?

Il n'y a pas de niveau d'expertise requis pour mettre en place le dispositif de l'Atelier-Philosophie, contrairement à d'autres pratiques.
Il n'y a pas de sujet à "dominer", car la philosophie à l'Ecole Primaire et au collège n'est pas un enseignement .
C'est un dispositif de médiation que vous allez mettre en place, un dispositif détour qui favorise l'entrée dans les apprentissages.
Ce dispositif introduit du "non scolaire" dans le scolaire, via la rencontre avec les grandes énigmes de la vie.

Par contre, il est question du regard, d'un autre regard sur les élèves, la pensée, les savoirs, l'Ecole ...Penser n'est pas un savoir clos, mais correspond à la représentation d'une pensée, pensée vive, pensée en mouvement, pensée authentique là où on en est.
Il est aussi question d'écoute, et de suspension de la parole de l'enseignant ...
Il est enfin question d'un positionnement pédagogique militant : faire le choix de laisser penser tranquillement les enfants, pour eux_mêmes, par eux_mêmes..

Cela nécessite impérativement une formation spécifique.
En effet, la pratique ne concerne pas la maîtrise d'un contenu philosophique, mais requiert chez l'enseignant une posture particulière dite d'accompagnement : écoute, silence, réceptivité bienveillante, disponibilité intérieure. Cette posture s'acquiert peu à peu, dans la confiance.

Des lectures dites philosophiques peuvent constituer un obstacle dans un premier temps, si vous les considérez comme des modèles que vos élèves pourraient imiter dans un futur plus ou moins proche …
L'Atelier-Philosophie ne forme pas des philosophes mais des individus capables de penser par eux-mêmes, ensemble, dans le dialogue …

Aucune nécessité de s'adjoindre les talents d'un spécialiste de la discipline.

A méditer :
"Penser n'est pas d'avoir des idées, jouir d'un sentiment, posséder une opinion ; penser, c'est attendre en pensée, avoir corps et esprit en accueil.
La pensée ne saisit pas, ne possède rien ; elle veille, elle attend ... La pense n'utilise pas les mots, ne cherche jamais les mots, ce sont les mots qui cherchent la pensée" ...
Valère Novarina in "Devant la parole"

 

Les rêves, qu'est-ce que c'est ? janvier 1997

Grande section de maternelle -
A : Quand on rêve, on dort ; alors on rêve plein de choses...on rêve à des choses, en fait, c'est pas vrai.
B : Les rêves quand on dort, ça veut dire on pense à être quelqu'un d'autre.
C : Un rêve, c'est par exemple un animal qui vient.
D : Quand on fait des rêves, on va à l'école.
E : Quand on fait des rêves,on pense qu'on est à l'école ; en fait on est dans sa maison.
F : Quand on fait des rêves, eh bien quelque fois, on rêve qu'on a fait une bêtise, et comme bêtise, on rêve qu'on est un petit enfant et qu'on allume une allumette et que il y a du feu partout dans la maison alors on a appelé les pompiers.
G : Quand on, les rêves c'est quand on dort, ça passe la nuit quand on dort. Les rêves par exemple c'est des dinosaures qui crachent du feu.
H : Les rêves c'est quelque chose qui est pas vrai.
A : Quand on rêve à des choses, donc on rêve à quelque chose...des fois c'est des cauchemars, c'est des cauchemars, c'esr quelque chose qui fait peur.
I : Un jour, dans mon lit, j'avais rêvé que j'étais dans un bateau et tellement qu'il était joli, j'avais mis ma main par terre, et je croyais qu'il y avait de l'eau.
J : Quand on fait un rêve, des fois on pense à la, au, quand on mange, on pense qu'on est à table.
K : Mon chien le matin, il bouge et il fait un mauvais rêve.
L : Des fois, quand notre maman dit "va dans le lit", quand on éteint toute la lumière, des fois, on fait des gros cauchemars.
I : A la télé, j'avais vu que....j'avais fait un trerrible cauchemar.
J : eh...eh...eh...ben en plus, moi j'ai des copains, des autres copains.
C : Les cauchemars, eh bien des fois, on croit qu'on fait des colliers à sa maman, mais en fait on fait pas de colliers.
M : Ma petite soeur eh bien, elle avait fait un rêve à Mireille, parce que c'était la plus petite de la famille. Elle a fait un rêve que j'étais avec elle, parce que, il y avait ma petite soeur et moi, et pis et ma maman et une dame, qui était très gentille, et à Mérac il y avait Martial, y avait une autre dame qui était très gentille et puis quand on était parti, eh bien on est parti à Lyon et maintenant on est à Lyon, on était allé à Mérac.On a vu Joyce, c'est un chien de Tatie...
L : j'comprends pas ce que t'as dit....
K : Mon papa a fait un rêve, qu'il était en prison, et des messieurs l'avaient emmené vers des chiens, et que les chiens l'avaient mangé.
ah ! ah! (réaction des enfants)
FIN .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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